top of page

Les dérobés

Portland, Etat du Maine, United States of fuckin' America. Andrew Wilson retourne dans la ville de son enfance, interrompant ses études en Californie suite à l'annonce de la disparition de son frère, Stephen. Lors de son arrivée, notre jeune homme sans histoire sombre dans une introspection -longue d'au moins un paragraphe, quand même- censée montrer la déchirure qu'est pour lui la perte de son Bro véritable, avant de littéralement nous plonger dans la vie de Portland pendant au moins toute la première partie du bouquin : accent du Maine, climat du Maine, routine et état d'esprit des habitants du Maine.

Les liens familiaux et amicaux seront explorés lors de nombreux échanges sans grand intérêt avec toutes les personnes dont Andrew croisera le regard peu accueillant, jusqu'à remémorer à ce dernier le drame qu'il vécut avec son frère lors de son enfance. Parallèlement, on apprend qu'un étrange brouillard se lève autour de la ville depuis plusieurs années, et que des disparitions ont commencé dans les environs à cette personne. Un policier étranger à la ville vient d'ailleurs enquêter sur le phénomène, mais comme l'auteur ne sait pas comment l'utiliser, celui-ci ne fera que suspecter le héros.

Enfin, comme l'auteur n'arrivera pas à débloquer son intrigue, nous assisterons à un deus ex machina angoissant dans la dernière partie de l'histoire avant de faire affronter à Andrew tous les disparus dérobés par le brouillard, qui lui révèleront tous ses péchés. Et à la fin il meurt mais son frère est sauvé grâce à lui. Par contre, on n'aura toujours pas d'explications sur le brouillard.

 

Nombre de pages : 566

ISBN : THX-113TR8R

Prix : 26€ et un train

bottom of page