Les Editions Bof

Zender vient d’assister au meurtre de ses parents, perpétré de sang-froid par l’odieux bras-droit du Tyran Noir venu prélever l’impôt dans son petit village paumé (parce que non, il n’existe pas de fonctionnaire préposé à la collecte). Galvanisé par son désir de vengeance, le jeune garçon de 16... non, 12 ans, va faire son paquetage pour piquer droit sur la Forteresse Noire et tuer le Souverain Noir parce que tout est de sa faute.

Le vieux du village l’arrête, juste le temps de lui remettre une très ancienne épée forgée par les Elfes disparus, dans le feu du Cratère des Dragons il y a dix millions d’années. Où l’a-t-il trouvée ? Ce n’est pas très clair mais il a une grande barbe blanche donc on lui fait confiance. C’est le Destin de Zender que de la manier.

Maintenant, Zender peut y aller. Sans aucun entraînement préalable, le jeune héros va triompher d’épreuves si banales qu’il serait fastidieux de les décrire ; mais, rassurez-vous, la lecture l’est davantage.

Zender va se faire des amis aussi inexpérimentés que lui, une intello et un marrant parce que trois c’est un bon chiffre, et ils vont s’emparer de la Forteresse Noire avec l’aide des ELFES QUI N’ETAIENT PAS DISPARUS EN FAIT, mais attendaient l’apparition de l’élu depuis la Forêt des Murmures Interdits.

Et l’épée s’enflamme à volonté. (Parce que.) Et le Tyran Noir n’est pas noir, l’adjectif c’est juste pour le côté méchant. Ça serait un peu raciste quand même, sinon, bien que si tous les gentils soient blancs.